lundi 20 décembre 2010

Fonds documentaire diaporama ASVAC


Fonds documentaire diaporama ASVAC


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  • Ancienne abbaye bénédictine de Saint-Genis-des-Fontaines   (source : albums photos de l'ASVAC)      

  • Ancienne abbaye bénédictine de Saint Genis des fontaines (source : Catherine HUSSENOT)
  • Les tribulations du Cloître de Saint-Genis-des-fontaines au XXe siècle.     
  • Abbaye Saint-Michel de Cuxa (source : Catherine HUSSENOT)



    https://lh5.googleusercontent.com/wfKm78wX9k7QeY8RUu2B9z3DWFggusvzAlNv8EPKsyNq=w276-h207-p-no

     En 878, une communauté religieuse établie à Eixalada en Cerdagne, chassée de son monastère par une inondation, se réfugie sur le site de Cuxa et construit une église consacrée en 974. Une soixantaine de moines s’activent à établir un réseau de communication et d’influence qui vaudra à l’abbaye un rayonnement culturel et spirituel européen. Elle attirera des personnages illustres comme Pierre Orséolo, Doge de Venise, Saint Romuald (fondateur des Camaldules) ou Gerbert d’Aurillac (futur pape Sylvestre II).
    L’abbé Oliba, grand bâtisseur, également abbé de Ripoll et évêque de Vic, est élu en 1008. Il transforme l’abbaye, promulgue la Trève de Dieu lors du synode de Toulouges le 16 mai 1027.
    Le déclin de l’abbaye commence dès le 12e siècle et s’accélère avec la commende. Le monastère devient français avec le traité des Pyrénées en 1659.
    La Révolution Française voit le démantèlement de l’abbaye. La toiture s’effondre en 1853 et le clocher nord tombe en 1838. En 1907, le cloître est totalement démantelé avec 32 colonnes et chapiteaux vendus par des antiquaires aux musées de New-York et de Philadelphie.
    Le monastère renaît en 1950 sous l’impulsion du violoncelliste Pablo Casals, réfugié en France pour fuir la dictature franquiste.
    L’abbaye est de nos jours, à nouveau occupée par une communauté de moines bénédictins dépendant de Montserrat.
  • Abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech   (source : Catherine HUSSENOT)




    Vers 778-780, un certain Castellanus venu d’Espagne fonde un monastère dédié à la Vierge. Le monastère se développe assez  rapidement à travers donations et protections.
    En 858, vraisemblablement des Normands mettent à sac le monastère.
    En 934, le monastère est reconstruit et l’église consacrée en 1046. Le monastère est alors rattaché à Cluny via Moissac.
    Le cloître gothique et d’autres bâtiments monastiques sont érigés entre 1261 et 1263 sous l’égide de l’abbé Raymond II Desbach.
    Le déclin de l’abbaye commence avec le XVe siècle.
    En 1789, il ne restait plus que six moines et avec la Révolution, l’abbatiale devient église paroissiale et les bâtiments monastiques utilisés à des fins diverses.
    La Sainte-Tombe  : sarcophage paléochrétien du VIe s. Elle aurait protégé les reliques des Saints Abdon et Sennen. La présence d'eau dans le sarcophage isolé du sol, est attestée depuis 1591 et toujours inexpliquée
    Au-dessus du sarcophage, se trouve le gisant de Guillaume Gaucelm, seigneur de Taillet, enterré le 10 avril 1211. Il aurait été guéri d'un cancer de la face grâce à l'eau miraculeuse de la Sainte Tombe. 
  •  Coustouges  (Coustouges et l'église Ste-Marie (XIIe s.)   (source : Catherine HUSSENOT)   


    Connaissez-vous Coustouges ? Le village de Coustouges (en catalan : Costoja) est situé dans le Vallespir à la frontière franco-espagnole.
    L’étymologie latine du nom : » custodia » indique que le village était un poste de garde, destiné à la surveillance des vallées de la Muga et du Riu Major, deux rivières situées au pied du village.
    Des  textes datant de  936 indiquent  qu’une certaine Rotruda avait cédé son alleu de Coustouges à la comtesse Ava de Cerdagne et à son fils Oliba. Ce dernier fait don de cet alleu à l’Abbaye Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech qui conservera la seigneurie de Coustouges jusqu’à la Révolution.
    Selon la légende, l’église aurait été construite par le pape Damase vers l’an 370 et détruite par les Sarrasins.
    L’église est mentionnée en 984 et reconstruite au XIIe siècle. Elle a été consacrée en 1142 par Udalgar, évêque d’Elne.
    Etant donné la situation frontalière de Coustouges, le clocher de l’église ressemble plutôt à un donjon fortifié aux dimensions impressionnantes : 5,90m., sur 5,10m.  et  23 m. de hauteur.
    On  peut admirer les superbes vantaux et serrure romans de la porte d’entrée du  sanctuaire.
    A l’intérieur, le portail du narthex, est  une pure merveille avec ses voussures en plein cintre richement orné de motifs floraux ou zoomorphes et le très élégant tympan. 
    La grille du chœur finement forgée date du XIIe s.
    Les rues de Coustouges sont caractérisées par des plaques bilingues français/catalan, faisant référence à des évènements propres au village.
    Visite à  recommander sans conditions.
     

  • Eglise de l'ancienne abbaye de Saint-André de Sorède  (*) (source : Catherine HUSSENOT)



    Vers l’an 800 une communauté bénédictine s’installe sur le site actuel de l’ancienne abbaye. Ceci est confirmé par un précepte de Louis le Pieux datant de 823.
    Plus tard, l’abbaye sera rattachée à Sainte-Marie de Lagrasse.
    Vers la fin du XIIIe siècle, l’abbaye avait déjà amorcé son déclin avec une population réduite à 8 moines.
    En 1592, l’abbaye est rattachée à Sainte-Marie d’Arles-sur-Tech, et ce, jusqu’à la Révolution.
    Après la Révolution, l’abbatiale devient église paroissiale et les bâtiments monastiques détruits.
    (*) "Saint André" est quelquefois appelée à la catalane "Saint-André de Sorède", Sorède étant une ville voisine.
  • Eglise Saint-Etienne - Sant Esteve del Monestir   Visite virtuelle de l'église paroissiale St-Etienne (source : Catherine HUSSENOT)


  • Eglise Sainte-Marie de Corneilla-de-Conflent (XIe s.)   (source : Catherine HUSSENOT)

     Au XIe s. Corneilla de Conflent était la résidence d'été des comtes de Conflent-Cerdagne. L'église primitive fut construite en 1025 sous le règne de Guifred el Pelut, puis transformée au XIIe s. par une communauté de chanoines réguliers installés en 1097, sous le règne du comte Guillaume de Jorda.
    La collégiale tombera sous le régime de la commende et sera sécularisée en 1592 par le pape Clément VIII.
    Eglise paroissiale depuis la Révolution elle sera classées monument historique en 1840.
  • Eglise Sainte-Marie du Boulou     (source : Catherine HUSSENOT)

  • Ermitage Notre-Dame-de-Consolation - Collioure  (source : Catherine HUSSENOT)

    La première mention de Notre Dame de Consolation n'apparait qu'au XVe s. Selon la légende, une Vierge miraculeuse aurait été trouvée sur le site.
    En 1549, il est fait état d'un ermitage où, de 1582 à 1585, résidèrent des Observantins (Franciscains).
    Puis les ermites se succédèrent jusqu'au départ du dernier en 1850.
    Notre Dames de Consolation subira les tourments de la Révolution et sera fermée pendant cette période. Dès campagnes de restauration se succèderont au XIX et XXes.
  • Ermitage Saint-Marie de  VilarMila à Llupia    (source : Catherine HUSSENOT)

  • Monastère de Sant Pere de Rodes (IXe - XVIIIe s.) (Catalogne Sud, Province de Gérone)  (source : Catherine HUSSENOT)

    La présence d’une communauté monastique au IXe s. est attestée par des documents.  Il s’agissait d’une petite communauté dépendant  du monastère de St Esteve de Banyoles et du monastère de St-Polycarpe à Rasès dans l’Aude.
    Le monastère devient indépendant au Xe s. et connaît un accroissement important de ses possessions,   grâce à des dons d’un certain Tassi, propriétaire terrien du territoire de l’Empordà  et des comtes d’Empuriès-Roussillon.
    Le monastère va ainsi prospérer jusqu’à la fin du XIIIe s. Au XIVe siècle le monastère connaît une période de décadence importante que l’on peut attribuer à l’épidémie de peste noire  qui décime une partie de la communauté monastique et des paysans affectés au travail des terres, possessions du monastère.
    Au XVe s. la charge d’abbé reste plusieurs fois vacante, ce qui a contribué à un certain relâchement de la vie monastique.
    Au XVIe s. de nombreuses transformations architecturales sont entreprises en particulier le blanchiment général des murs et diverses constructions. Le monastère va alors susciter les convoitises et au vu de sa situation, subir des attaques de pirates.
    Ce qui va être fatal au monastère, ce sont surtout les guerres avec la France aux XVIIe et XVIIIe s. Au cours de la guerre de Succession d’Espagne, le duc de Noailles va s’emparer, entre autres, de la Bible de Rodès (maintenant conservée à la Bibliothèque Nationale de France), pièce considérée comme l’élément le plus précieux du monastère.
    Au XVIIIe s, les nombreux sacs et attaques vont contraindre les moines à abandonner les  lieux pour se réfugier en 1798 sur leur propriété de Vila Sacra et plus tard à Figueres.
    Commence ensuite le pillage : en 1810, on commence à fouiller les lieux à la recherche de pièces de valeur. Du milieu de XIXe s. jusqu’au début du XXe s, il est fait état du délabrement des lieux et de tout l’ensemble sans volonté véritable de restauration, restauration qui semblait d’ailleurs très improbable au vu des dégâts.
    Ce n’est pas avant 1930 que le site est déclaré monument historique et patrimoine national. Après l’interruption des restaurations dûe à la Guerre Civile espagnole, dès 1942 et jusqu’à la fin du XXe s., on fera en sorte de ne pas reconstruire mais sauvegarder et consolider les éléments en place afin de permettre la visite des lieux.
  • Monastère Santa Maria de Ripoll (XI siècle)   (source : Catherine HUSSENOT)

     
    Source :   Noëlle VIONNET  Juillet 2013    
     
    Cet ancien monastère bénédictin dont ci-après les grandes dates, monastère dont ne subsiste aujourd’hui que l’abbatiale et le cloître
    880 -  Fondation du monastère par Guifred le Velu
    888
    - Consécration de la première église.
    1008
    -  Oliba est nommé abbé des monastères de Ripoll et Cuixà. Il apporte des transformations à l’édifice d’origine avec l’ajout d’un chœur, de deux clochers  symétriques, et d’un transept avec dôme.
    1032
     -  Consécration de la nouvelle abbatiale.
    Au XIIe s.
      - Mise en place du portail représentant le Christ Pantocrator entouré des symboles des 4 Evangélistes, des passages de la vie de St-Paul et St-Pierre, des mois de l’année et des signes du Zodiaque.
    1428
     - Tremblement de terre en Catalogne – dégâts au niveau de la nef centrale et destruction de l’un des clochers.
    XIIe au XVIe s.
      -  Construction du cloître.
    XVe au XIXe s.  - 
    Période de difficultés marquée entre autres, par les invasions françaises, la guerre Carliste et en 1836, le désamortissement de Mendizàbal, ministre de la régente Marie- Christine  de Bourbon-Siciles, (en castillan « desamortización »). Processus de mise aux enchères publiques par le gouvernement espagnol de tout bien dit improductif ou terres, en majorité des biens détenus par l’Eglise et par la noblesse.
    1870 
     -  Premier projet de restauration sous l’égide de l’Académie des Beaux-Arts de  Barcelone par l’architecte Elies Rogent.
    1886
     - Projet définitif de restauration conduit par l’évêque Morgades
    1893
     -  Travaux de restauration terminés le 1er juillet.
  • Monestir del Camp - Passa (Pyrénées Orientales)   Diaporama sur le Prieuré (source : Catherine HUSSENOT)

    Ancien établissement augustin datant de la fin du XIe s. Le monastère sera sécularisé en 1592. A la Révolution, il sera utilisé comme hôpital militaire.
    Il deviendra ensuite au XIXe s. propriété de François Jaubert de Passa (1785 Céret-1856 Passa). Ingénieur hydraulicien, homme d'une très grande culture, il aura toujours su faire profiter sa région natale de ses découvertes surtout en termes d'utilisation de l'eau et autres techniques agricoles.
    Il fut l'ami de Prosper Mérimée et reçut ce dernier en 1834 à Passa.

  • Quelques peintures murales dans les Pyrénées-Orientales ..  (source : Catherine HUSSENOT)






    Quelques peintures murales dans les Pyrénées-Orientales
    L'ensemble de peintures murales le mieux conservé de par son importance et son état de conservation, se trouve en l'église St-Martin de Fenollar sur la route du Perthus. Malheureusement, il n'est pas possible de les photographier.
    La visite de ce site est vivement recommandée.
    A voir également, à proximité, l'église Ste-Marie de la Cluse Haute pour ses peintures murales qui sembleraient avoir été exécutées par le même atelier ayant oeuvré à St-Martin de Fenollar.
  • Sant Quirze de Colera   (source : Catherine HUSSENOT)

    Découvrez un monastère situé dans l'Alt Empordà, région ravagée par le feu qui s'est déclenché ce week-end. J'ai eu la chance de me rendre sur le site ce vendredi  et je me demande ce que doit être maintenant le paysage, certainement de désolation...
    Ce monastère lui aussi carolingien et en cours de restauration, est en étroite relation avec l'abbaye de St Genis des-Fontaines.
    Il abrite le cloître le plus ancien d'Europe, exemple le plus archaÎque de galerie claustrale avec ses colonnes et chapiteaux.
  • Sortie "Cluses -Panissars" de l'ASVAC du 9 juin 2012 :
    • Sur la voie Domitia : La voie Domitia, les Cluses, Le trophée de Pompée, le site de Panissars 
      (source : Catherine HUSSENOT)

         


      La Voie Domitia doit son nom au proconsul Domitius Ahenobarbus,  qui de 121 à 117 av. J.-C., organisa les territoires situés entre le Rhône et les Pyrénées. C'est vraisemblablement Pompée, lors de ses campagnes en Hispanie, qui entre 76 et 71,  fut à l'origine du passage de la Voie au col de Panissars.  A l'origine, pour le passage des Pyrénées, la voie suivait l'itinéraire côtier entre Collioure et Empuries.
      Les Cluses Une fois passés les thermes du Boulou, on peut voir les ruines des deux forts romains,  qui s'élèvent de part et d'autre de la RD 900 en direction du Perthus : le Castell dels Moros et le fort de la Cluse Haute.
      Le trophée de Pompée au col de Panissars  était un monument de victoire élevé sur un champ de bataille et sur lequel les vainqueurs exposaient les armes des vaincus.
      Les Grecs sont à l'origine de ce rite militaire qui date du VIe s. avant notre ère.
      Le trophée de Pompée sur le site de Panissars, le plus ancien trophée retrouvé dans le monde romain, marquait la frontière entre Gaule et Hispanie.
      Le site de Panissars fut dès le début du Ve s., utilisé comme carrière. Entièrement  dépouillé de tous ses blocs au XIe s., il servira de fondation à une église puis à un  prieuré  bénédictin dédié à Ste-Marie.
      Les guerres franco-espagnoles des XVe, XVIe et XVIIe s. virent la ruine du prieuré.
      Au moment de la signature du traité des Pyrénées en 1659, le site fut mis en carrière et servit à la construction du fort de Bellegarde au Perthus.  
    • Eglise Sainte-Marie de la Cluse Haute      (source : Catherine HUSSENOT)



       
      Sa construction remonterait au début du XIe s. Tout d’abord consacrée à la Vierge, l’église est placée au XIVe sous le vocable de St-Nazaire. La façade présente un clocher-mur et deux baies géminées  séparées par une colonne avec un chapiteau orné d’entrelacs que l’on peut qualifier de carolingiens.  Devant le portail, une arche  indique la présence d’un ancien porche. L’intérieur est remarquable pour ses fragments de fresques bien conservés, dont une représentation du Christ en Majesté. Ces fresques pourraient être datées du XIIe s.
  • Sur les pas du Maître de Cabestany  (source : Catherine HUSSENOT)


    Quelques oeuvres du Maître de Cabestany dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude.
  • Toulouges   (source : Catherine HUSSENOT)


    La plaine de Toulouges a été le lieu d'une série de conciles, dits "conciles de paix"
    , car ils prenaient la place dans le mouvement de la Trève de Dieu. (Pau i Treva de Deu).
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  • Chapiteaux romans en Catalogne Nord   (source : Catherine HUSSENOT)

    https://lh6.googleusercontent.com/-xwbHff2isi0/Un9LJE06SgI/AAAAAAAAQEY/pk_bSJjkzuo/s1600/Blogchapiteauxromans.jpg


    Quelques chapiteaux romans en Catalogne Nord



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  • les articles, diaporamas et photos commentés de Catherine HUSSENOT sur son blog :  vivreencatalogne et  
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