vendredi 25 mai 2012

Ouverture de la saison estivale de Musique et Patrimoine le 26 mai 2012 à CATLLAR



Sur le chemin de la voix à RIQUER
DUO AVE LYRAMonteverdi- Mozart
Pauline Haas, harpiste nominée aux victoires de la musiqueLeandro MARZIOTTE, contre-ténor
Samedi 26 mai 2012 à 21h
Au prieuré Notre-Dame du Mas Riquer à CATLLAR

Sous l’égide de la Fondation du Patrimoine et en partenariat avec « guitare plus », Musique et Patrimoine ouvre la saison estivale 2012 en invitant  le DUO Ave Lyra, le 26 mai à 21h  dans la chapelle du Mas Riquer à Catllar en Conflent
« prima la parola doppo la muisica » telle était la conception artistique de Claudio Monteverdi .Deux siècles plus tard ,Mozart y répondra en affirmant le primat de la musique sur le texte.Jouant  de cette opposition, le duo AVE LYRA réunit ces deux immenses compositeurs dans un même programme. Le Contre ténor uruguayen mêlera sa voix à la harpe pour une relecture de quelques madrigaux de Monteverdi et des airs de concerts de Mozart.
Pauline HAAS , âgée de 19 ans , a été nominée en fevrier 2012 aux victoires de la musique classique, dans la catégorie jeunes talents, elle confie « l’art c’est transmettre un message, vouloir partager ici la musique avec les autres et se faire plaisir »
Leandro MARZIOTTE   CONTRE TENOR,  uruguayen, est soliste  entre autre dans l’orchestre national d’uruguay, dans l’orchestre de Montevideo, de Stasbourg.
Réservation  souhaitée pour le concert à CATLLAR AU 06 15 43 50 60
tarif 15 et 12 euros




Jane Baus
Mas Riquer
66500 Catllar
06 15 43 50 60


Courriel : riquer.catllar@orange.fr
Site : http://www.mas-riquer.fr

samedi 12 mai 2012

Visites guidées de la Chapelle Ste Colombe de Cabanes du 15 juin au 15 septembre 2012



https://lh4.googleusercontent.com/8ZBfOvwimvIh7Maa-uVWZfYJ5TO8cndMD0AFRbSILVw=w447-h556-no

https://lh4.googleusercontent.com/-Y_H-naGpyAk/UbeVIXy0atI/AAAAAAAAAlI/EgmIZRNN79o/w898-h614-no/sainte+colombe.JPG


Les visites de la Chapelle Sainte-Colombe de Cabanes de Saint-Genis se poursuivent les samedis, dimanches et lundis de 16h à 18h
jusqu’au 10 septembre et les journées du patrimoine, 15 et 16 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h.


Informations complémentaires : voir les  pages Chapelle de Cabanes 


Renseignements auprès du Service Culturel 
 Rue Clemenceau,
66740 Saint Genis des fontaines


Horaires d'ouverture :
- Juin et Septembre : 9h30 – 12h00 / 14h00 – 18h00

- Juillet et Août :        9h30 – 12h30 / 15h00 -19h00 
Renseignements  : 04 68 89 84 33.



mardi 8 mai 2012

La Sortie « Cluses » - « Panissars » de l'ASVAC du samedi 9 juin 2012


Les Cluses - Panissars - Sortie de l'ASVAC du samedi 9 juin 2012.


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    • Le trophée de Pompée du Summum Pyreneum (source : www.mediterranees.net)
      La recherche des monuments élevés par Pompée et César dans les Pyrénées - trophée pour le premier, autel pour le second - aura duré plusieurs siècles. D'abord pour des raisons de politique territoriale : l'implantation de ces deux monuments prestigieux à la frontière de la Gaule et de l'Hispanie justifiait, aux yeux de beaucoup d'intellectuels des XVIe et XVIIe s., la frontière de la France et de l'Espagne ; ensuite, à partir du XVIIIe s., cette quête fut essentiellement d'ordre historique. Les propositions de localisation en ont été nombreuses : Corbières d'abord, puis Côte Vermeille ou Albères et Vallespir (Les Cluses, Le Perthus, Bellegarde, Panissars...). Finalement, le monument de Pompée a été retrouvé à l'endroit le plus logique : au principal passage transpyrénéen de l'Antiquité, le summum Pyrenaeum ou «sommet des Pyrénées» des Anciens.

      Nous savions grâce aux textes d'auteurs grecs et latins (Salluste, Strabon, Pline l'Ancien, Dion Cassius, Exuperantius) que Pompée érigea un imposant trophée, à la limite de la Gaule et de l'Hispanie, en 71 av. J.-C., au retour victorieux de ses campagnes en Hispanie contre les Romains Sertorius et Perpenna et leurs alliés espagnols révoltés contre le Sénat Romain.

      Il en subsiste aujourd'hui deux importants soubassements parallélépipédiques, de hauteur inégale, taillés dans le rocher de part et d'autre du franchissement de la voie ; celui de l'est a conservé une partie de son habillage en béton de mortier (opus caementicium) ainsi que quelques blocs des fondations de son parement en grès, assemblé en appareil pseudo-isodome à assises alternées de carreaux et boutisses. Les fondations des deux soubassements atteignent au sol entre 30,76 et 30,91 m de long pour une largeur comprise entre 15,53 et 16,06 m ; l'ensemble des fondations, soubassements et passage de la voie compris, couvre ainsi une aire de 36,70 X 30,84 m. A l'angle sud-ouest des fondations du soubassement oriental, en fond de tranchée, a été mise au jour une croix gravée à 0,50/0,55 m, repère probable des limites du monument en élévation. Si l'on retranche cette mesure pour chaque angle du monument nous obtenons alors de nouvelles dimensions (35,70 X 29,74 m) très proches du rapport classique de 120 X 100 pieds romains (1 pied = 0,2963 m) soit 35,55 X 29,63 m.

      La hauteur conservée du soubassement le plus élevé (à l'ouest) est de 6,40 m au-dessus de la voie. Les superstructures devaient être construites en grand appareil de grès à l'identique des fondations du parement. En outre, à l'intérieur de chaque soubassement, on trouve des tranchées de fondations en forme de U, ouvertes vers la voie, délimitant au sol un quadrilatère de 22,40 X 18 m : ces fondations sont probablement celles d'un étage de 75 X 60 pieds de façade, soit 21,90 X 17,52 m.

      Ce plan offre ainsi la possibilité de restituer un monument à deux niveaux au moins, très certainement un trophée turriforme, celui que Pompée fit élever au faîte de la voie domitienne, au franchissement des Pyrénées (71 av. J.-C.).

      Selon Dion Cassius (auteur grec du IIe-IIIe s.après J.-C.), César passa au même endroit (49 av. J.-C.), respecta l'édifice grandiose de son rival, et se contenta de faire bâtir un simple autel, probablement dédié à Vénus. A l'heure actuelle, aucun indice majeur ne permet de localiser ce monument avec certitude.

      Le trophée demeura certainement peu de siècles en élévation, probablement deux, s'effondrant pour une raison inconnue (tremblement de terre, érosion éolienne des murs porteurs... ?). Il est vraisemblable de penser que le site servit ensuite de carrière de matériaux pour la construction et la restauration des forteresses des Cluses, entre le IIIe et le début du Ve s. ap. J.-C.


      Les vestiges sont aujourd'hui visibles sous les ruines du prieuré médiéval de Sainte-Marie, au col de Panissars (Le Perthus, Pyr.-Or.).

      Exposition au Fort de Bellegarde (groupes : se renseigner à la mairie ; ouvert l'été)
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    • © Agnès Vinas


    • © Georges Castellvís