Des travaux de renforcement de l'arc triomphal dans l'église de Saint Genis viennent de faire découvrir l'existence d'un Oculus au dessus de celui-ci.
Cette découverte ne manque pas d'intérêt.
A l'extérieur l'arête du toit recouvrant l'abside principale se
trouve au niveau de la base du mur Est du clocher principal; lequel est à
la verticale de la croisée du transept. Vu sa position au dessus de
l'arc triomphal l'oculus débouche donc (s'il était percé) dans l'espace
compris entre les tuiles et le sommet de la voûte de l'abside. Donc il
donne dans un espace sans communication extérieure. Ce n'est, a priori,
pas le rôle d'un oculus. Il ne s'agissait pas, à l'époque, si on le
rattache au voûtement de l'église - 1ère moitié du XII ème siècle - d'un
élément décoratif. S'agissait-il d'une ouverture liée à la symbolique
de la Pentecôte ? Cela ne peut être qu'une hypothèse.
Hypothèse également, mais certainement plus réelle, le fait que lors du voûtement de l'église cet oculus ait été mis en place, la toiture de l'abside étant à un niveau inférieur à l'actuel, la lumière pénétrait directement ou à travers un vitrail à l'intérieur de l'édifice. Le clocher principal ne possédant pas encore ses étages romans, il était alors une simple tour carrée qui s'arrêtait au dessus des ouvertures légèrement outrepassées, comblées maintenant mais toujours parfaitement visibles. Ce qui est une curiosité à Saint-Genis.
Hypothèse également, mais certainement plus réelle, le fait que lors du voûtement de l'église cet oculus ait été mis en place, la toiture de l'abside étant à un niveau inférieur à l'actuel, la lumière pénétrait directement ou à travers un vitrail à l'intérieur de l'édifice. Le clocher principal ne possédant pas encore ses étages romans, il était alors une simple tour carrée qui s'arrêtait au dessus des ouvertures légèrement outrepassées, comblées maintenant mais toujours parfaitement visibles. Ce qui est une curiosité à Saint-Genis.
Il serait intéressant, dans cette hypothèse, puisque l'oculus est
côté soleil levant, côté Jérusalem céleste et forces divines, de voir
quel jour de l'année le rayon du "sol invictus" pénètre dans l'axe
exacte de l'édifice et vient frapper l'arrière du portail et du
linteau ?
Peut-être que des spécialistes de la construction religieuse
médiévale et historiens de l'Art pourraient confirmer ou infirmer cela
ou développer une autre explication, ou dire qu'il n'y a pas
d'explication particulière.
En tout état de cause, l'église vient de s'enrichir d'un élément qui ne manque certainement pas d'intérêt.
En vous remerciant de votre attention,