vendredi 25 novembre 2011

Les premiers monastères carolingiens en Roussillon jusqu'à l'aube de l'âge roman. Conférence donnée par Roger GARDEZ le 25 novembre 2011.



Conférence donnée par Roger GARDEZ
le 25 novembre 2011 à 14 heures 30 à la salle polyvalente de Saint Genis des fontaines
Voir ci-dessous le résumé de la conférence.
ASVAC  Conférence du 25 Novembre 2011
 
Les premiers monastères carolingiens en Roussillon jusqu'à l'aube de l'âge roman.

Par  Roger GARDEZ  Président de l' ASVAC.

            Le vendredi 25 Novembre 2011 s'est tenue, dans le cadre des activités annuelles de l'ASVAC  - Association pour la Sauvegarde des Valeurs Archéologiques et Culturelles de Saint Genis des Fontaines -, une conférences dont le thème était la création et l'implantation des premiers monastères roussillonnais : Sainte Marie d'Arles sur Tech, Saint Genis des Fontaines et Saint André de Sureda à la charnière des VIII ème s. et IX ème s. dans les temps difficiles de l'époque carolingienne et leur évolution jusqu'à l'aube de l'âge roman.
            D'une manière plus générale le souci du conférencier a été de replacer l'implantation de ces trois monastères d'obédience bénédictine dans l'évolution complexe et agitée de la religion chrétienne, localement puis plus largement, dans l'occident médiéval entre l'époque théodosienne (fin IV ème s.) où le christianisme devient religion officielle et les premières campagnes carolingiennes de reconquête chrétienne sur les espaces islamisés de l'ancien royaume wisigothique. L'échec de 778 devant Saragosse étant directement  à l'origine de l'arrivée des « hispani » Sentimir à St Genis, Castellan vers Arles et Amélie, Miron dans la vallée de Lavall avant St André, et la création des trois monastères.
            Période pendant laquelle la structure architecturale des édifices évoluera, du plan basilical à la croix latine, du mausolée à l'église dans de nombreuses régions, ou subira les influences carolingiennes puis ottoniennes du centre de l'Europe qui sont sans doute une explication de l'orientation particulière de l'abbatiale d'Arles.
            Le Roussillon étant par ailleurs un carrefour de ces influences diverses, celles qui viennent de l'Orient et de l'Afrique vers l'Occident et celles de l'ancien monde romain ou byzantin. Un grand nombre d'ecclésiastiques importants ont marqué cette évolution. Les grands abbés de Cuxa Garin et Oliba après Benoît d'Aniane ou Guilhem de Gellone. Puis l'oeuvre et l'action d'un Gerbert d' Aurillac futur Sylvestre II, le pape de l'an mil qui étudia à Vic et Ripoll qui contribua à faire connaître les sciences mathématiques »arabes » en occident, étant lui même un très grand  mathématicien. Ils fixeront progressivement la « romanisation » de la liturgie et des édifices avant le parachèvement par la réforme dite « grégorienne »et l'extension de la réforme clunisienne.
            Nous serons à ce moment-là -2ème moitié du XI ème s.- entrés dans la période dite « romane ». Les sculptures des façades de nos trois monastères et particulièrement le linteau de Saint Genis daté de 1019-1020 en étant une des premières manifestations.

Résumé de la conférence du 25 novembre  2011 : afficher télécharger